Chers Amis,

Plaque a la mémoire d'Emmanuel MounierComme nous vous l’annoncions, l’inauguration de la plaque à la mémoire d'Emmanuel Mounier a eu lieu le 4 octobre à Grenoble sur les lieux où il a passé l’essentiel de sa jeunesse, au 11 de la Grand Rue.

 

Une centaine de personnes présentes  ont suivi les interventions de Mme Martine Jullian, Adjointe au Patrimoine et à la Mémoire, de Mme Marie-France Motte, l’épouse de Jean-Philippe Motte qui fut adjoint à l’urbanisme et qui a contribué à la réalisation de cet évènement avant sa disparition prématurée, et de Jacques Le Goff, le président de notre association.

Vous trouvez ci-joint le texte de ces trois interventions ainsi que des photos qui évoquent l’évènement ainsi que la journée d’étude Mounier à Grenoble qui l’a accompagné et au cours de laquelle sont successivement intervenus Yves Roullière, notre vice-président, pour un cadrage chronologique du moment grenoblois de Mounier ( ci-joint la note établie par Sylvain Guéna ), Pierre Fournier à propos du mouvement des Davidées, Gérard Lurol pour évoquer les relations Mounier- Jacques Chevallier, Goulven Boudic sur le thème Mounier à Uriage et Jacques Le Goff sur Mounier et Dubedout.

 

Intervention de Mme Martine JULLIAN Conseillère municipale déléguée au patrimoine historique et à la mémoire.

 

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  "M. le Président, Madame Marie-France Motte, Madame la députée, Chers Amis d’Emmanuel Mounier.

 Pour nombre de Grenoblois, « Mounier », c’est d’abord un lycée, campé à l’orée des quartiers sud, et qui a aussi donné son nom à une station de tram. Un lycée qui, face aux ancêtres que sont « Champollion » - dit Champo – et « Stendhal », a longtemps fait office de lycée « nouvelle génération », ....

...témoin de l’accroissement conjugué de la ville à l’époque des Jeux Olympiques et du nombre de jeunes qui poussent leur scolarité jusqu’au baccalauréat. Un lycée qui, construit en 1963, allait trouver quelques années plus tard son prolongement culturel dans l’édification de la Maison de la Culture et du Conservatoire proches.

Mais ce que les Grenoblois savent moins, c’est que Emmanuel Mounier est né à Grenoble, en 1905, au 56 quai Perrière, un petit immeuble qui ne paie pas de mine aujourd’hui, et que la famille a vite abandonné pour s’installer ici, 11 Grande Rue. Son père était pharmacien, d’une famille très catholique.

Et puis ce que les Grenoblois ne savent peut-être pas vraiment non plus, c’est qui était Emmanuel Mounier : un philosophe, un intellectuel. À ne pas confondre avec Jean-Joseph MOUNIER, l’homme du quai, l’homme de la Révolution, le politique, élu représentant du Tiers état aux États généraux.

Emmanuel fait ses études de philosophie à l’université de Grenoble de 1924 à 1927, où il a comme maître une personnalité qui le marquera fortement : Jacques Chevalier, dont nous ne retiendrons en l’occurrence non pas la face politique du ministre de Pétain, mais le professeur hors pair de philosophie, dont nous allons entendre parler cet après-midi. Reçu à l’agrégation de philosophie, il enseigna en lycée, mais peu porté à l’enseignement, et plutôt que de finir sa vie en occupant une chaire confortable de professeur à la Sorbonne, il préféra les aléas de l’activité intellectuelle, qu’il matérialisa, si je peux dire, par la création de ce mouvement qu’il appellera le personnalisme.

Emmanuel Mounier philosophe. Mounier est l’inventeur du personnalisme et le fondateur de la revue Esprit, la bien nommée, si l’on peut se permettre de résumer l’une des personnalités les plus marquantes du XXe siècle, à ces deux mots, qui pourtant le définissent bien tout entier.

Le personnalisme, demandons à Emmanuel Mounier lui-même ce qu’il entend par là :

« Nous appelons personnaliste toute doctrine, toute civilisation affirmant le primat de la personne humaine sur les nécessités matérielles et sur les appareils collectifs qui soutiennent son développement. »

Je le cite encore :

« Je n’existe que dans la mesure où j’existe pour autrui, à la limite : être, c’est aimer. »

Le personnalisme, c’est « une matrice philosophique », a pu dire Jean-Marie Domenach, ancien directeur de la revue Esprit. Le personnalisme, c’est l’affirmation de la dignité inaliénable de la personne humaine : le fondement même des droits de l’homme. C’est le refus de tout rapporter au matériel :

« L’ambition était de rendre la vie de l’esprit présente au monde »

François FAURE, théologien, auteur d’une thèse sur Emmanuel Mounier.

Inspiré par la foi chrétienne, Emmanuel Mounier ne se limite donc pas à une œuvre confessionnelle, comme aurait pu le faire un théologien, mais propose une réflexion sur le monde à construire, à laquelle sont  invités croyants de toutes religions et incroyants.

« Le spirituel commande le politique et l’économique. L’esprit doit garder l’initiative et la maîtrise de ses buts, qui vont à l’homme par-dessus l’homme et non pas au bien-être. »

écrit-il dans le n°1 de la revue Esprit.

On aurait dit que déjà la société de consommation se profilait à l’horizon.

Emmanuel Mounier n’était pas seulement un intellectuel passif, c’était aussi un homme d’engagement.

Dans sa jeunesse, il fit l’expérience de la misère en visitant les quartiers déshérités de Grenoble.

Durant la guerre, après avoir été intéressé un court moment  par certaines orientations du gouvernement de Vichy concernant la politique de la jeunesse, il rejoignit le mouvement de Résistance Combat, se réfugiant à Dieulefit, terre d’accueil, où se retrouvèrent des intellectuels, des écrivains, des artistes, juifs et non juifs, à l’ombre de l’école Beauvallon, dont la fondatrice Marguerite Soubeyran organisa la résistance armée en regroupant les réfractaires au STO.

Après la guerre, il participa à la réconciliation franco-allemande et en 1948, il créa le comité français d’échanges avec l’Allemagne nouvelle. Cette importance de l’échange, de la fraternité, du partage dirait-on aujourd’hui, fondée sur un socle de valeurs communes, est au cœur de toute sa pensée et de son action. Au lendemain de la guerre la pensée personnaliste est le creuset de l’idée européenne.

Il meurt le 22 mars 1950, jeune, beaucoup trop jeune, il avait 45 ans à peine. Mais sa pensée lui survivra, elle surprend encore aujourd’hui par son actualité. Quant à la revue Esprit, elle existe toujours et, devenue revue de référence, elle fait plus que jamais preuve d’une grande vitalité.

Emmanuel Mounier fut un éminent représentant de l’humanisme du XXe siècle. Primauté du spirituel sur le matériel, primauté de la personne sur l’individu, considération pour autrui, fraternité entre les peuples, attachement à la liberté, sontautant de points d’ancrage auxquels, en dehors de toute croyance, en dehors de tout sectarisme, en dehors de tout système, nous pouvons, nous devons croire encore aujourd’hui."

 

Intervention de Jacques Le Goff Président de l'AAEM 

 

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"Bonjour chers Amis et merci de vous être associés aussi nombreux à ce moment d’hommage à la mémoire d’Emmanuel Mounier, au lieu même où il a vécu durant près de vingt ans, de l’âge de 3 ans à 22 ans.

Merci aussi, bien sûr, Mme Jullian pour votre belle évocation de la figure de Mounier et merci d’avoir donné suite favorable à la demande d’un signe de reconnaissance que j’avais formulée, il y quatre ans, en compagnie de Jean-Philippe Motte, hélas aujourd’hui absent.

 Il a aimé ce lieu où il est d’ailleurs revenu assez souvent jusqu’à la fin de sa courte vie pour les vacances de Noël et d’été.

 Nous souhaitions en effet depuis longtemps, nous Association des Amis de Mounier, qu’une plaque commémorative rappelle le souvenir de ce grand Grenoblois qui a marqué de son empreinte le XXe siècle sans que l’on fasse toujours justice de sa place éminente dans le débat intellectuel et de son influence sur plusieurs générations particulièrement dans le monde des militants. Je pense entre autres, parmi les plus connus, à Jacques Delors que j’ai entendu dire à mon prédécesseur Guy Coq : « Vous savez que lorsque vous me parlez de Mounier, je suis à vos ordres », je pense aussi à Michel Rocard, à Walesa, à Mazowiecki, l’ancien premier ministre polonais, à Vaclav Havel et à tant de ceux qui ont combattu pour la liberté et la libération dans les pays de l’Est, en Amérique latine et en Afrique où Mounier demeure très lu et influent. 

             Car à la différence de ses contemporains immédiats, Sartre et Aron, compagnons d’agrégation en 1928, en se distinguant aussi de Camus de huit ans son cadet, Mounier n’a pas seulement voulu penser l’homme et son univers. Il a aussi souhaité l’aider à vivre en l’amenant à découvrir le sens de sa vocation de personne qui est de présence et d’engagement dans la vie de la cité. Et cela dans un mouvement concomitant d’approfondissement de sa vie intérieure.  Dans son dernier petit livre, le QSJ sur Le personnalisme, il écrira dans un résumé saisissant ; « L’être personnel est générosité ».

             Il ne s’est pas borné à mettre la personne en concepts, dans l’atmosphère confinée d’un tour d’ivoire. Ce qu’il en a dit, il l’a vécu en s’attachant constamment à authentifier son dire par son faire, par ses choix de vie. Lui, le brillant agrégé de philosophie, 2ème en 1928 derrière Raymond Aron, sans être passé par Normale Sup, va vite quitter l’enseignement pour se vouer entièrement à la revue Esprit qu’il crée en 1932 en vue non seulement de penser la société alors en proie à une crise majeure à la fois économique et spirituelle. Ce qui l’amènera à tracer les « lignes d’orientation » d’un changement de grande ampleur visant la libération de la personne. Et, toujours par souci de cohérence, il fera le choix d’un mode de vie modeste par solidarité avec les déshérités de la société dont le sort n’a cessé de le préoccuper. Au point d’écrire à son ami André Depierre, deux jours avant sa mort prématurée à 45 ans, « J’insiste beaucoup pour qu’ensemble nous trouvions ce moyen d’entrer dans les souffrances et les luttes des travailleurs… Ne croyez pas qu’en vous demandant cela, je veuille payer la dîme d’une bonne conscience. Je voudrais, avec ma femme, donner au moins un peu et me préparer au jour où les évènements peut-être nous pousseront à donner tout [1]».

             Si l’Association des Amis de Mounier poursuit son travail de diffusion de sa pensée par la réédition de ses textes ( nous travaillons à la publication de ses Œuvres complètes en 7 volumes ), c’est pour l’évidente raison d’une réelle pertinence, on peut même dire d’une forte actualité de sa pensée en ces temps d’une crise encore plus globale que celle qui a présidé à la naissance de son œuvre. Face à la peur du vide intellectuel et spirituel qui gagne notre société, nous avons la conviction que cette œuvre offre une alternative des plus solides non seulement pour charpenter les existences personnelles mais aussi pour inspirer la réflexion collective sur l’économie, une « économie décentralisée jusqu’à la personne » disait Mounier, sur le politique à réarticuler plus fortement que jamais au prophétique, sur le social et le culturel en proie aux vertiges d’une autonomie déboussolée. Plus qu’un maître à penser, Mounier peut être aujourd’hui encore un maître à vivre, un pourvoyeur de sens. Telle est notre conviction et le sens de notre action en tant qu’Association des Amis d’Emmanuel Mounier. Et si vous souhaitez nous rejoindre, vous êtes les bienvenus !  "    

[1] Esprit, décembre 1950, p. 906.

 

Intervention de Mme Marie-France Motte. 

 

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"Je vous remercie de m’offrir de dire ici quelques mots. Je le fais, hélas, à la place de Jean-Philippe Motte, qui avait tant et si longtemps souhaité  que cet hommage puisse être rendu à un homme dont il avait presque tout lu et relu, et qui l’aura nourri tout au long de sa vie.

 A quoi s’ajoute un compagnonnage presque ininterrompu avec la revue Esprit.

Il est émouvant - et juste je crois - que leurs noms soient ici un moment associés. Lorsque, Grenoblois ou touristes, nous déambulerons dans cette rue passante, au cœur de la ville, j'espère que cette plaque discrète, à l'image de celui qu'elle honore, éveillera notre curiosité et nous donnera l'envie de le découvrir si ce n’est déjà le cas ou de mieux le connaître.

Et ainsi pourrons-nous mieux saisir l'inouï de son actualité en ces temps quelques peu accablants de "désordre établi" pour reprendre ses mots.

Comme  lui, nous vivons des  temps d’urgence même s’il n’y a pas lieu de les confondre.   Nous ne pouvons rester les bras ballants, dans l’inaction, dans la pseudo-pensée qui insidieusement nous formate, la vindicte des mots qui instille la haine   ou, tout aussi grave, le mielleux de la bonne conscience.

  
Je formule le vœu que cette plaque nous relie aux lieux, et aux personnes qui tous portent sa mémoire, ouvrent l'avenir et pour se faire suscite le désir de lire son œuvre.

Parmi ces lieux, j’en choisis d’abord un ; pour honorer son épouse : c’est Bruxelles, où il rencontra Paulette Leclercq devenue Paulette Mounier. Elle aura été partie prenante de  tous ses  engagements, et, bien au-delà de sa mort prématurée, de la diffusion d’une œuvre qu’il  appartient de garder vive.

Mais  Bruxelles aussi  comme témoin de son engagement pour l’Europe.

Bruxelles encore, où il fut un court moment professeur de philosophie au Lycée Français. C’était à l’époque un tout petit lycée au centre de la Ville, tout proche de la gare du midi. C’est là que mon propre enseignant de philosophie, « mon prof  de philo» me le fit découvrir. D’abord par la lecture d’un petit livre bleu, disons plutôt couleur lavande comme celles de Dieulefit. « Introduction aux existentialismes. »  J’aime ce pluriel, qui dit l’ouverture et l’envergure d’une pensée peut-être inclassable. Depuis ce lycée a déménagé est devenu un immense établissement. Il se nomme Jean Monnet ; la plus  grande salle de réunion porte le nom de celui que nous honorons aujourd’hui.

Revenons ici à Grenoble. Quand on parle de Mounier c’est à un  lycée là encore et  qui porte son nom, que l’on pense  le plus souvent.

 A Grenoble,  dans notre région, en France, en Europe, dans le monde  tant d’autres lieux, et bien évidemment  tous ceux qui les animent, fabriquent patiemment les liens qui font société. Ils retissent obstinément ces liens : lieux d’enseignements, librairies, bibliothèques, maisons d'édition et d'autres encore bien sûr liés à la culture et au débat, comme la Maison de l’international qui nous accueille tout près d’ici. Mais aussi lieux souvent modestes où s’invente la solidarité, lieux qui portent le souci des personnes, le soin de l’autre. Tâches décisives pour Mounier car le soin est un humanisme comme l’écrit la philosophe est un humanisme.

Jalon dans la ville, c’est aussi à eux que cette plaque se réfère.

Elle  évoque la vie  d'Emmanuel Mounier, si courte, trop courte sans doute, mais vigoureuse et féconde qui nous oblige et oblige notamment les plus jeunes à prendre  maintenant le relais.

Le dévoilement de cette plaque est un évènement qui nous engage à raviver l’espérance, celle dont Péguy parle si bien."

 

Emmanuel Mounier Grenoblois. Note de Sylvain Guéna

 

S.GuénaEmmanuel Hippolyte Henri Mounier est né à Grenoble le 1er avril 1905 à onze heures du matin.

Son père Paul Louis Mounier, alors âgé de 31 ans, était pharmacien. Sa mère Marie-Baptistine,

née Laurent – d'un an et demi plus âgée que son époux – était mère au foyer.

 

Le couple avait déjà une fille, Madeleine, née en 1901 – de qui Emmanuel sera très proche. Le premier domicile familial est au 56 quai Perrière. Les deux branches familiales étaient d'origine paysanne. Ses grands parents paternels – Jean-Louis, qui faisait aussi office de coiffeur, et Marie-Philomène, née Caillat vivaient à Vinay. Ses grands parents maternels – Jean-Baptiste Laurent et Marie-Baptistine née [Greffes ou Greffe] vivaient à Tullins.

C'est en 1908, que la famille Mounier s'installe au 11, Grand Rue. En 1917, Emmanuel entre en 6ème A2 où il réussit fort bien : 1er prix en langue française, en thème latin, en récitation classique ; 2ème prix en version latine, en histoire, en calcul, en dessin. L'année suivante, il est victime d'un accident de jeu pendant la récréation, qui le prive d'un œil et d'une partie de l'ouïe. En septembre 1920, il fait sa rentrée au Lycée Champollion en classes scientifiques. Il s'inscrit à l'Action Catholique de la Jeunesse Française (A.C.J.F.) et rencontre l'abbé Émile Guerry (1891-1969) ancien combattant de la première guerre mondiale et figure importante du catholicisme social. En terminale, il fait la connaissance de Georges Barthélemy, avec lequel il noue une profonde amitié. La mort brutale et prématurée de ce dernier en janvier 1928, entraînera chez Emmanuel une grave crise spirituelle. Il obtient brillamment son baccalauréat en 1923, avec une mention très bien en philosophie.

Il prépare alors le certificat d'études physiques, chimiques et naturelles (PCN ou SPCN) en vue d'intégrer une école de médecine. Il y renonce et s'inscrit en classes de philosophie à l'Université de Grenoble en octobre 1924. Il se lie avec Jéromine Martinaggi et rejoint Jean Guitton dans le « groupe d'études en commun », animé par son professeur Jacques Chevalier. Parallèlement, il s'engage aux côtés de l'abbé Guerry, à la Société Saint Vincent de Paul, pour venir en aide aux défavorisés. En octobre 1926, il rédige son mémoire de licence, Le conflit de l'anthropocentrisme et du théocentrisme dans la philosophie de Descartes, sous la direction de Jacques Chevalier. Il soutient son mémoire en juin 1927 et obtient la mention très bien. Secrétaire très actif du « groupe d'études en commun », il aide Jacques Chevalier à mettre au point son Bergson (Plon, 1927) – philosophe qui exercera une influence importante sur sa pensée. Il suit également les cours de théologie dogmatique et de morale que l'abbé Guerry dispense au Séminaire de Grenoble.

Au mois de novembre 1927, il part s'installer à Paris, pour préparer l'agrégation. Commence alors une période parisienne, même s'il reste toujours fidèle à sa Grenoble natale et revient régulièrement rendre visite à sa famille.

 

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Cette journée a aussi réuni, à la Maison de l’International, 40 à 50 personnes, dans une atmosphère que les participants ont été nombreux à dire sympathique et conviviale.

 

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             Le texte des communications fera probablement l’objet d’une publication sous une forme qui reste à déterminer.

             Tous nos remerciements chaleureux et notre gratitude à Marie-France Motte, à la Maison de l’international et bien sûr à la municipalité de Grenoble qui a permis que l’évènement ait lieu.